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Surveillance radar et sécurité routière

Le radar, un bon moyen de surveiller les infractions

La lutte contre les accidents de la routière et les excès de vitesse ne cessant d’augmenter, le Président de la République met en place un système de détection de cette vitesse abusive qui entraîne quotidiennement trop de morts et blessés de la route. Pour ce faire, les radars sont conçus. C’est en 2003 que le premier radar se montre opérationnel. Au départ efficace, sa technologie a bien évolué. De nos jours, il est difficile de passer au travers, que ces appareils soient mobiles ou fixes.

 

Quel en est le fonctionnement ?

Le radar est une solution qui a pour but de contrôler la vitesse d’un véhicule. En effet, radars fixes ou radars mobiles, ceux-ci détectent une vitesse supérieure à celle autorisée. Ces radars ne sont pas installés n’importe où, ils se trouvent sur des lieux bien précis, considérés comme dangereux. De ce fait, le conducteur est obligé de ralentir sa vitesse, sans quoi il s’expose à des sanctions parfois bien lourdes. Cette procédure est « votée » en 2002. Les services de l’ordre ont donc désormais la possibilité de gérer à distance les abus de conduite.
En 2003, plus précisément le 12 juin, la loi 2003-945 est confirmée. Le renforcement de la lutte contre l’insécurité routière est lancé. Le système de contrôle automatisé est présent sur nombreuses routes. Le Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières voit le jour selon un décret du 14 octobre 2004 et29 mars 2011. Cet organisme est là pour gérer les photos des infractions révélées par les radars fixes. L’Agence Nationale du Traitement Automatisé des Infractions, lui, a pour mission de traiter les avis de contravention, là aussi, de façon automatisée.

 

Quelques chiffres selon les radars en place

Cela fait maintenant une dizaine d’année que le premier radar fixe est en fonction. Le taux de mortalité et/ou d’accidents de la route a considérablement diminué. La baisse est confirmée par des chiffres, montrant que là où se trouvent des radars, nous avons environ 66% d’accidents en moins, dus à une vitesse trop élevée. Actuellement, pas moins de 4 200 radars exercent parfaitement leurs fonctions, sur le territoire français.

Afin que vous compreniez mieux l’enjeu des radars, 8000 morts environ étaient recensés en 2001, pour une vitesse moyenne de 90km/h. En 2011, les décès n’étaient plus que de 4000, soit la moitié des statistiques de 2001. La vitesse détectée n’était plus de 90 km/h, mais de 80 km/h. Les infractions ont rapporté 708 millions de recettes, toutes en rapport avec l’efficacité des radars. Bien sûr, ces euros sont réinvestis. C’est grâce à eux qu’en 2013, l’amélioration de la conduite était bel et bien améliorée. Pourquoi et comment ? Du fait d’avoir utilisé une partie de ces finances (41%) dans la maintenance des radars ou dans de nouvelles installations, ainsi que dans la progression du traitement et de la modernisation du fichier de permis. Une autre partie (29.5% des recettes) auraient été donnée aux collectivités territoriales. Ces dernières ont donc pu investir dans de nouvelles infrastructures de transports qui sont désormais bien sécurisées. Enfin, 129 millions d’euros sont répartis entre les collectivités locales et le remboursement de la dette de l’Etat. Certes, cela fera grogner certains d’entre nous. Savoir que notre argent, finalement, ne rend service qu’à l’Etat, il est préférable de conduire correctement. Notre argent reste sur nos comptes et ne sert pas à renflouer les dettes de l’Etat. Juste une dernière petite note pour vous informer du coût engendré par les interventions effectuées (les soins, les réparations, les déplacements des autorités ou des secours, les assurances ou autres organismes qui opèrent sur les interventions) qui s’élève à environ 22 milliards d’euros.