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Sensibilisation sécurité routière

Quelques solutions pour lutter contre l’insécurité routière

L’une des grandes préoccupations des gouvernements est l’insécurité routière. Depuis 1972, des campagnes sont en place pour sensibiliser les conducteurs. Il est nécessaire de mettre ces derniers face à leurs responsabilités. Les dangers de la route sont parfois irréversibles, il faut donc diminuer ses chiffres.

 

La réglementation et la répression

Oui, chaque infraction est sanctionnée de façon plus ou moins lourde. La prise de conscience des conducteurs doit être menée de façon draconienne dans le but de réduire les accidents qui coûtent parfois la vie. Ces sanctions ne sont pas là pour vous soutirer de l’argent, mais simplement pour vous éviter de voir votre vie défiler envers et contre tout.

 

La communication

Il existe plusieurs moyens de communication, comme Internet, publicités sur panneaux, spots télévisés. Le plus ancien date de 1973, apparu à la télé. La sensibilisation à la sécurité routière est un souci important à ne pas négliger, bien au contraire. L’objectif de ces solutions est de marquer les esprits. La ville de Mazamet a été filmée en 1972. L’idée était de montrer une commune rayée de la carte. Mazamet, à l’époque, comptait autant d’habitants que de décès sur la route. Depuis, il n’est pas nécessaire de choquer la population, il faut simplement informer la société des dangers de la route et de leurs conséquences trop souvent dramatiques. Malheureusement, l’impact de ces campagnes n’a pas été aussi fort que celui qui était attendu. Ainsi, elles ont été repensées, mais surtout recentrées sur des thématiques bien précises. Au travers de slogans, comme « savoir conduire, c’est savoir vivre », la prise de conscience s’est montrée radicale. Après trente ans d’existence, les chiffres nous disent que les conducteurs ont bien pris conscience de tous ces dangers, le taux d’accidents étant en nette régression.

 

L’éducation

Vous pensez sans doute qu’il est inutile d’éduquer les conducteurs, qu’ils sont assez grands pour comprendre par eux-mêmes ? Malheureusement, pour certains, il n’en est pas ainsi. Certaines personnes, couples ou familles sont tués par négligence de celui-ci qui arrive en face. De ce fait, dès tout petit, dans les établissements scolaires, un programme est réservé à la sécurité routière. Plus grands, ils passent l’ASSR (Attestation scolaire de Sécurité Routière), afin de confirmer leur prise de conscience. Lors de la majorité, vous passez votre permis, soit en suivant une formation pour le code (examen à la fin), puis la conduite (examen au bout aussi), soit en suivant les cours de conduite accompagnée où les leçons sont plus axées autour de la sécurité routière. Alors que les inspecteurs du permis sont tous fonctionnaires, les moniteurs d’auto-école, eux, sont salariés. Dans un cas comme dans l’autre, ils sont tous diplômés et possèdent le BEPECASER, de même qu’une autorisation d’exercer ce métier.

Pour terminer, nous parlerons des stages de récupération de points, appelés aussi stages de sensibilisation à la sécurité routière. Cette action est née en 1992, en même temps que le permis à points. Obligatoires ou volontaires, ces stages sensibilisent le conducteur aux infractions et comportements dangereux qui coûtent la vie à soi-même ou à autrui. Ils permettent de récupérer des points lorsqu’une infraction en a fait perdre un certain nombre. Grâce à ce stage, le conducteur peut à nouveau conduire, même s’il n’a que quatre points sur son permis. Payants et réalisés dans des centres agréés, les animateurs de ces stages ont des consignes à respecter. Néanmoins, en fonction des candidats, les animateurs ont une marge de manœuvre pour orienter leur formation qui peut être axée autour de l’excès de vitesse, de l’alcool ou autres. Quoi qu’il en soit, ces stages permettent à chaque participant de prendre conscience qu’un bon comportement au volant est primordial pour chacun d’entre nous.